Visualizzazioni totali

venerdì 17 gennaio 2025

L'ESTHÉTISME DANS LA LITTÉRATURE ET LA PHILOSOPHIE


 L'esthétisme est un mouvement artistique, littéraire et philosophique qui se déroule principalement dans l'Angleterre à la fin du XIX e siècle, contemporain du symbolisme en France et du décadentisme. Ce mouvement met en évidence l'esthétique des formes d'expressions artistiques, plutôt que les valeurs morales et sociales qui leur sont attachées: en effet sa devise est « l'Art pour l'art » expression tirée par Théophile Gautier. Les mots clés de l'esthétisme sont la recherche de la beauté et du plaisir analysés dans les champs littéraire et philosophique.

 L’esthétisme dans la philosophie 

L’idée de l’esthétisme trouve ses origines dans la philosophie antique. Pour Platon, la beauté était liée au divin. Il considérait que tout ce qui est beau, comme une œuvre d’art ou un paysage, reflète une idée parfaite qui existe dans un monde supérieur. Cette vision donnait à la beauté une valeur spirituelle et éternelle. Au XVIIIe siècle, Emmanuel Kant a joué un rôle clé en développant l’esthétique comme discipline philosophique. Selon lui, quand nous trouvons quelque chose de beau, comme un tableau ou une musique, nous ressentons un plaisir désintéressé. Cela signifie que nous n’attendons rien en retour: nous apprécions simplement la beauté pour ce qu’elle est. Schopenhauer, au XIXe siècle, a vu l’art et la beauté comme une façon d’oublier les souffrances de la vie. Pour lui, l’art permettait de s’échapper, même brièvement, de la réalité difficile du monde. Nietzsche, un autre philosophe important, pensait au contraire que l’art devait nous aider à affronter la vie, à la rendre plus intense et plus pleine de sens. Selon lui, l’art est une force puissante qui nous pousse à aller au-delà de nos limites.

 L’esthétisme dans la littérature 

Dans dans la  littérature l’esthétisme est devenu un véritable mouvement au XIXe siècle. Il a influencé des écrivains qui cherchaient à célébrer la beauté, parfois en opposition aux valeurs traditionnelles de leur époque. La principale figure, sans doute la plus populaire, en est Oscar Wilde mais on a d'autres auteurs comme Charles Baudelaire et Gabriele D’annunzio, les plus célèbres dans les autres littératures étrangères. Ce qui est important de souligner c’est l'attitude à la vie qu'adoptent ces auteures. Ces auteurs esthétiques adoptent une attitude profondément individualiste, tournée vers la beauté et la recherche du plaisir. Leur vision de la vie est souvent considérée comme à la fois libératrice et provocatrice, car elle défie les attentes sociales et morales pour exalter l’art et l’expérience personnelle.

 Charles Baudelaire, en France, est une figure centrale de ce courant. Avec son recueil Les Fleurs du Mal (I fiori del male), il a exploré une beauté complexe, parfois sombre et provocante. Il voyait la beauté même dans ce qui est étrange ou interdit, brisant ainsi les conventions morales de son époque. En Angleterre, Oscar Wilde a porté l’esthétisme à un autre niveau avec son idée de « l’art pour l’art ». Il pensait que l’art n’a pas besoin d’avoir une utilité ou une leçon morale. Dans son roman Le Portrait de Dorian Gray (Il ritratto di Dorian Gray), Wilde montre un monde où la quête de la beauté devient une obsession, avec des conséquences à la fois fascinantes et tragiques. En Italie, Gabriele D’Annunzio a ajouté une dimension très personnelle à l’esthétisme avec son roman Le plaisir (Il piacere). Dans ses œuvres, il mettait en évidence des personnages qui cherchaient à vivre des vies pleines de sensations fortes et de beauté, même si cela les conduisait à des excès ou à la décadence. 


Alessia Torre
Classe 5^ E
Liceo Linguistico

giovedì 16 gennaio 2025

EUGÈNE DE RASTIGNAC ET VAUTRIN DANS " LA COMEDIE HUMAINE" DE BALZAC

 


Eugène de Rastignac est l'un des personnages principaux de la série de romans « La Comédie Humaine » d'Honoré de Balzac. Il est le protagoniste de certaines de ses œuvres les plus significatives, comme « Le Père Goriot » et « Eugène de Rastignac ».

Rastignac est né dans une famille de province française, modeste et en difficulté économique. Déterminé à faire carrière et à se faire un nom, il s'installe à Paris avec l'ambition de percer dans la haute société. Son ascension est caractérisée par la lutte pour le succès, par la désillusion et par un pragmatisme qui lui permet de naviguer dans les enchevêtrements complexes de la politique, de l'amour et de l'argent.
Dans le roman Le Père Goriot, Rastignac est un jeune étudiant en droit qui entre en contact avec des personnages représentant les différentes facettes de la société française de l'époque. Parmi eux, le vieux Goriot, père dévoué qui sacrifiait tout pour ses filles, et des femmes aristocratiques essayant de maintenir leur statut social.
Le personnage de Rastignac est un symbole du passage de la province à la capitale, représentant les ambitions et les contradictions d'un jeune homme qui peine à émerger dans une société marquée par l'hypocrisie et les inégalités. Sa silhouette évolue d'un jeune homme naïf et idéaliste à un homme déterminé et cynique, prêt à tout pour atteindre ses objectifs, même au prix de sacrifier ses valeurs.
Rastignac, d'une certaine manière, est un exemple de cette « résignation réaliste » typique des personnages de Balzac, qui doivent s'adapter à une société dans laquelle les apparences, l'argent et les bonnes alliances sont fondamentaux pour réussir.


VAUTRIN

Vautrin est l'un des personnages les plus fascinants et mystérieux de « La Comédie Humaine » d'Honoré de Balzac, apparaissant dans plusieurs romans, dont « Le Père Goriot », « Splendeurs et misères des courtisanes » et « Le Cousin Pons ». C'est un homme énigmatique, charmant, charismatique et débrouillard, mais aussi dangereux, un personnage qui incarne bien des contradictions et ambiguïtés de la société de son époque.
Vautrin est un ancien bagnard, mais ses origines restent mystérieuses. Il se présente comme un homme d'une grande intelligence et capacité, capable de manipuler et de séduire tout le monde autour de lui, et possédant une connaissance approfondie des mécanismes sociaux. Sa figure est celle d'un personnage qui oscille entre la tromperie et la sagesse, entre l'homme de loi et l'homme hors-la-loi. À Paris, Vautrin vit dans une sorte de semi-anonymat, mais apparaît souvent comme un homme d'une grande autorité morale, capable d'attirer des gens qui, même s'ils ne savent pas qui il est, comptent sur lui pour obtenir faveurs et succès.
Dans le roman « Le Père Goriot », Vautrin est un personnage central qui incarne la tromperie et la ruse, mais suscite en même temps une certaine sympathie. Il a une vision cynique de la vie et de ses règles, mais c'est aussi un homme qui, bien qu'il soit prêt à manipuler les autres, a une sorte de code moral qui le distingue d'autres personnages plus complètement malhonnêtes. À un moment donné, il est révélé que Vautrin a tenté de faire fortune de diverses manières, notamment en utilisant sa ruse et ses relations, mais sa véritable identité reste secrète jusqu'à la fin du roman.
Dans « Splendeurs et misères des courtisanes », Vautrin réapparaît comme un personnage charismatique.

 Aurora Corso

Classe 5^E 

Liceo Linguistico

 




sabato 11 gennaio 2025

IL MONDO VISTO CON GLI OCCHI DEI RAGAZZI

 






Oggi sabato 11 gennaio, nell’aula magna del liceo Artistico “Michelangelo Buonarroti”, il “Rosina Salvo” ha ospitato il convegno distrettuale Sicilia della FIDAPA, riunitosi per la premiazione dei ragazzi e delle rispettive scuole che hanno partecipato al concorso bandito dall’Associazione nel mese di settembre sul tema nazionale “ La cultura del rispetto, delle regole e della dignità della persona, condizione indispensabile per una sana convivenza e per una società migliore".

La conferenza si è aperta con i saluti istituzionali della presidente nazionale FIDAPA Cettina Corallo, di Letizia Bonanno, Presidente distretto Sicilia, Giuseppina Seidita e Cettina Oliveri, Past Presidente Nazionale, e Caterina Iacoviello, Presidente sezione di Trapani.

L’obiettivo che si è posto il premio è di indurre  bambini e ragazzi a riflettere sul tema del rispetto nella scuola, nelle relazioni sociali ed inter pares, in famiglia, negli spazi dei ragazzi stessi, nella natura e nell’ambiente in cui essi vivono, nei Social e nelle forme di contrasto al bullismo e al cyberbullismo.

E bambini e ragazzi hanno accolto con entusiasmo questa proposta esprimendo le loro idee e riflessioni attraverso disegni ed elaborati grafici, composizioni scritte ed elaborati audio/video.

 Per la sezione di Trapani sono stati premiati, per la sezione video, con menzione speciale, il video realizzato dai bambini della 5°C/5°D della scuola elementare “G. Mazzini" di via Cesarò-ERICE.

Per la sezione disegni/dipinti, Dipinto” La Pittrice” eseguito da Sara Sorrentino 4°A Liceo Artistico Michelangelo Buonarroti-  ( I° classificato).

Per la sezione poesia, “ Non calpestare una stella” di Rosy Grammatico 3°A Liceo delle Scienze Umane(I.I.S. Rosina Salvo ) ( I° classificata)

“ Il rispetto” di Vincenzo Poma e Maurizio Ferrauto  

II° B Liceo delle Scienze Umane ( I.I.S. Rosina Salvo )

“ Il rispetto”

 del Gruppo poesia  III° B Liceo delle Scienze Umane ( Rosina Salvo)

“ Il giardino dei fiori diversi”

 di Lidia Billeci II° B Liceo delle scienze umane ( Rosina Salvo).Tutte Menzioni speciali.

A seguire il testo poetico di Rosy Grammatico, "Non calpestare una stella", primo classificato. 



Prof.ssa Maria Sanclemente

Rosy Grammatico, 3^A Scienze Umane







sabato 21 dicembre 2024

3,2,1 E... SI VA IN SCENA



 Dopo il successo del Progetto di teatro dell’anno scorso, vari studenti hanno fatto richiesta per partecipare al corso di quest’anno. Negli ultimi mesi, infatti, ragazzi del nostro istituto si sono incontrati ogni venerdì impegnandosi nel campo della recitazione, della scenografia e del make up per mettere in scena una commedia teatrale del ‘600, divisa in III atti, Il malato immaginario, dove il povero protagonista è un uomo definito quasi “pazzo” per il suo essere ipocondriaco.

Sotto la guida e l’aiuto della professoressa Curatolo, della professoressa Cordaro e della professoressa Scalisi, i ragazzi sono riusciti a dare vita alla stesura della commedia di Molière.

Durante il primo open day, il 13 dicembre, diviso in due parti, i ragazzi hanno mostrato ai futuri nuovi alunni del Rosina Salvo come in questa scuola si possano fare tantissime attività non solo formative ma anche piacevoli e divertenti.


Facendo un giro dietro le quinte, durante le prove, abbiamo avuto la possibilità di vedere come veniva organizzato il lavoro.

Tutti gli studenti erano all’opera: chi si dedicava alla pittura, chi recitava, chi si occupava della musica e chi contribuiva all'allestimento della scena. 

Tramite il lavoro di squadra e la voglia di fare ogni studente collaborava al fine dello spettacolo, con l'allestimento di oggetti di scena e con idee su come ottenere un fine migliore.

Intervistando i ragazzi sono usciti dei piacevoli commenti, che grazie a questo corso si cresce, che è una bellissima esperienza, che grazie ad esso sono nate nuove amicizie che hanno permesso la crescita della propria autostima. 


Il nostro rappresentante d’istituto, Manuel Ruggirello, ha voluto lasciare un commento, facendo parte del cast in veste di Argante, ossia del protagonista, :


«Interpretare Argante è stato come indossare una maschera che rivela le fragilità dell'uomo anziché nasconderle. In questo personaggio, Molière ci ha offerto uno specchio: ridiamo delle ossessioni di Argante, ma nel profondo riusciamo a percepire il retrogusto amaro di un fondo veritiero. Il teatro è magico, ha questo potere straordinario: farci riflettere sulle nostre paure, i nostri vizi e le nostre passioni;

Il teatro è un tempio dell’umanità, dove parole, gesti e silenzi si uniscono per raccontare storie che ci uniscono; Il teatro è la cura dell’anima.» 


Il cast e la troupe de Il malato immaginario sono lieti di comunicare che vi saranno più repliche della commedia: un piccolo assaggio dello spettacolo verrà fornito al prossimo open day del 17 gennaio 2025, per poi tenersi a maggio con la rappresentazione dell’opera completa.



Montuori Giuliana 5°A

Ruggirello Manuel 4°A

Liceo delle Scienze Umane

giovedì 19 dicembre 2024

LA RESILIENCE DANS LA SOCIETE' CONTEMPORAINE

 


La résilience est la capacité à surmonter les difficultés et à s’adapter aux changements, en sortant renforcé d’expériences négatives.

 Aujourd’hui, la notion de résilience est fondamentale dans la société contemporaine.  Face aux défis mondiaux comme par exemple les crises économiques, la pandémie de COVID-19 et le changement climatique, la résilience n’est pas seulement une attitude individuelle, mais une ressource collective.  Les communautés doivent être capables de répondre aux difficultés non seulement en s’adaptant, mais aussi en trouvant des solutions innovantes pour y remédier.

La résilience est donc devenue une qualité nécessaire non seulement pour l’individu, mais aussi pour la société, pour surmonter les difficultés et transformer les crises en opportunités de croissance.

Dans les œuvres de Balzac, la résilience se manifeste à travers ses personnages qui luttent pour s’affirmer dans une société complexe et impitoyable.  Un exemple emblématique est Eugène de Rastignac, un jeune homme qui, malgré des difficultés économiques et sociales, ne baisse jamais les bras et se bat pour réussir à Paris.

La résilience joue également un rôle important dans les récits de Prosper Mérimée.  Dans « Carmen », la protagoniste incarne une forme de résilience qui se manifeste dans son refus de se conformer aux normes sociales et son désir d’indépendance.  Carmen, malgré des situations tragiques, résiste aux forces qui tentent de la dominer et continue de vivre selon sa propre volonté.

 

Andrea Antonino Agosta
Liceo Linguistico







venerdì 13 dicembre 2024

UN GIORNO AL MUSEO

 




La vita dell’uomo da sempre è stata legata all’arte; grazie ad essa i nostri antenati hanno immortalato i loro modi di vivere, i sentimenti e le emozioni da loro provati, che liberavano e plasmavano per dar vita ad opere stupende che vivono ancor oggi a distanza di tanti anni.

La città di Trapani, con la sua posizione privilegiata sulle coste della Sicilia Occidentale, ospita alcune delle più affascinanti espressioni di arte e architettura, molte le ritroviamo nel Museo Regionale “A. Pepoli” che ha sede nei locali dell’ex convento dei Padri Carmelitani, costruito nel secolo XIV e successivamente ampliato e rinnovato dal XV al XIII sec., attiguo al santuario di Maria SS. Annunziata, dove viene custodita la figura marmorea della Madonna di Trapani, venerata ormai da secoli.

La fondazione dell’istituto si deve al conte Agostino Sieri Pepoli, donatore della maggior parte del patrimonio artistico del museo; attualmente le collezioni sono suddivise in diverse sezioni: scultura rinascimentale, dipinti ed arti applicate, memorie del Risorgimento e la più innovativa, ovvero la sezione archeologica, che abbiamo avuto il piacere di visitare, mediante un’uscita scolastica, organizzata dalla professoressa Maria Luisa Curatolo.

Gli scavi archeologici hanno riportato in luce una documentazione del passato che contribuisce a ricostruire la storia della vita dei nostri antenati che spesso nemmeno le fonti scritte sanno renderci in modo così dettagliato.

É affascinante ritrovarsi davanti a reperti di milioni di anni fa, studiati sui libri di storia ed immaginati come qualcosa di estraneo dalle nostre vite, gli utensili dei nostri antenati preistorici ad esempio, amuleti e varie statuette figurative, tra cui quella di Eros, in bronzo, dal corpo paffuto e morbido, mancante di braccia e con ali frammentarie.

Al centro della sala sono visibili alcune anfore da trasporto greche e romane ed un Rostro bronzeo di nave romana, dalla caratteristica forma “a tridente”, risalente alla battaglia navale che pose fine alla Prima Guerra Punica combattuta nei mari delle Isole Egadi.

 Di particolare interesse sono le raccolte di ceramica figurata, proveniente dalla necropoli di Selinunte, testimonianza privilegiata della vita e cultura degli antichi greci, comprendente esemplari di figure nere a sfondo rosso e di figure rosse a sfondo nero, come il pregevole cratere a colonnette che ritrae su di un lato una scena di offerta ad un guerriero e l’anfora a figure nere raffigurante la partenza del guerriero su carro con auriga ed Hermes e dall’altro lato invece una scena di palestra, il tutto esaltato da un grande gusto decorativo.

E così uscendo dal museo è stato come essere tornati da un viaggio di migliaia di anni, durato soltanto poche ore...

Il tempo si è trasformato in spazio, un nuovo inizio in un luogo nel quale far tesoro di quello che abbiamo imparato, non dimenticando mai l’importanza delle nostre “radici”.

 Grammatico Rosy

Classe 3^ A

Liceo delle Scienze Umane 

 

 

 

 

 







giovedì 5 dicembre 2024

"DISABILITA LA DISABILITA'": UNA GIORNATA PER ABBATTERE LE BARRIERE AL TEATRO DON BOSCO




In occasione della Giornata Internazionale delle Persone con Disabilità, il 3 dicembre il Teatro Don Bosco ha ospitato la terza edizione del progetto "Disabilita la Disabilità", organizzato dall’associazione Forum x Trapani Accessibile. L’evento, divenuto ormai un appuntamento fisso, ha coinvolto tutte le scuole superiori di Trapani, la scuola media Bassi Catalano e numerose associazioni locali, tra cui Rotaract Club Trapani, gli Interact club Trapani e Trapani Birgi Mozia, Autism Friend, Trapani Baskin, Acli Trapani, Live Charity e molte altre, in un’importante occasione di sensibilizzazione e inclusione. Inoltre la partecipazione di autorità civili e religiose, insieme a numerose associazioni, ha sottolineato l'importanza della collaborazione e del senso di comunità, dimostrando quanto sia potente lavorare insieme per un obiettivo comune.


La giornata, ricca di emozioni e riflessioni, ha offerto un'importante occasione di sensibilizzazione per i giovani, grazie agli interventi di ospiti speciali che hanno condiviso esperienze personali e storie di resilienza al fine di vedere la disabilità non come limite, ma come una sfida da affrontare con coraggio e determinazione. Tra questi, Aldo Grammatico, sindaco di Paceco, ha raccontato la sua vita convissuta con la sclerosi multipla, mentre una madre ha commosso il pubblico narrando le sfide quotidiane vissute con i suoi due figli disabili. Grande emozione ha suscitato anche Flavio Barone, scrittore del libro "Flavio Bomber", che ha dimostrato con la sua forza e simpatia che la disabilità non deve essere vista come una barriera insuperabile. Un contributo speciale è arrivato dai ragazzi della scuola media Bassi Catalano, che hanno realizzato "Il Libro di Gaia", dedicato alla loro compagna disabile. Questo gesto, simbolo di amicizia e solidarietà, dimostra come i giovani possano promuovere l’inclusione attraverso azioni semplici ma significative. La musica e lo spettacolo hanno dato ulteriore profondità all’evento, con le esibizioni della cantante ipovedente Roberta D’Aleo e del trombettista Miccione, mentre la Clown Therapy ha portato sorrisi e leggerezza al pubblico.


Nel mio intervento, come rappresentante d’istituto, ho espresso il mio pensiero con parole di grande intensità emotiva: "Questo evento non è solo una conferenza, ma un invito a guardare oltre le barriere, a costruire un mondo più inclusivo e consapevole. Vorrei dedicare un pensiero speciale ad Alessandro Ranno, organizzatore instancabile di questa giornata. La tua determinazione ci ha insegnato che i limiti non ci definiscono, ma possiamo superarli con il cuore e l’impegno." 

 

Lo stesso Alessandro Ranno, intervistato al termine dell’evento, ha spiegato l’origine del progetto, nato nel 2022 da un’idea sua subito condivisa dall’associazione. "Volevamo fare qualcosa di significativo per questa giornata, coinvolgendo le scuole perché crediamo sia fondamentale sensibilizzare i giovani, che rappresentano il futuro. Siamo molto soddisfatti del risultato: abbiamo ricevuto messaggi di apprezzamento da parte di docenti, studenti, autorità e ospiti. Non è stato facile, ma grazie alla collaborazione di tante persone e associazioni ce l’abbiamo fatta. Posso già confermare che il prossimo anno ci sarà la quarta edizione, prevista per il 3 dicembre 2025."

Ranno ha inoltre annunciato l’avvio di nuovi progetti, tra cui percorsi per le competenze trasversali e l’orientamento (PCTO) nelle scuole, che partiranno a breve, dimostrando che l’impegno del Forum per Trapani Accessibile non si ferma all’evento, ma continua a costruire occasioni di crescita e sensibilizzazione per le nuove generazioni.

 

L’edizione 2024 di "Disabilita la Disabilità" ha rappresentato non solo un’occasione per sensibilizzare, ma anche per celebrare la forza, il coraggio e la resilienza di chi affronta la disabilità ogni giorno. Tra sorrisi, lacrime e riflessioni, l’evento ha lasciato un messaggio chiaro: insieme, con il cuore e la collaborazione, si possono abbattere tutte le barriere.  


Giulia Vario

Classe 5^H 

Rappresentante d’Istituto

Liceo Linguistico





sabato 30 novembre 2024

UN FUTURO PER LA MASSONERIA TRA SIMBOLISMO E CONCRETEZZA, TRADIZIONE E MODERNITA'?

 



La Massoneria è un’organizzazione filosofica, iniziatica e filantropica, originariamente legata alle corporazioni medievali di muratori, che si è evoluta in un movimento speculativo e filosofico, con l’obiettivo di promuovere valori di tolleranza, uguaglianza e progresso. In Italia, la sua storia è intrecciata con le vicende politiche, culturali e religiose del Paese. Dopo la sua nascita ufficiale nel 1717 con la Gran Loggia di Londra, la Massoneria si diffonde in Italia nel XVIII secolo, sostenuta dall’influenza delle idee illuministe. Nonostante l’opposizione della Chiesa, che la condanna con la bolla In eminenti nel 1738, essa si sviluppa in modo clandestino. Durante il Risorgimento, diventa un attore chiave nel processo di unificazione italiana, sostenendo figure come Giuseppe Mazzini e Giuseppe Garibaldi, entrambi massoni, e promuovendo ideali di unità, libertà e laicità. Con l’Unità d’Italia, la Massoneria si impegna nella diffusione di riforme democratiche, ma si scontra con il Vaticano, che teme la sua influenza. L’avvento del fascismo segna un duro colpo per le logge italiane: nel 1925 Mussolini ne decreta lo scioglimento, perseguitando i massoni. Solo dopo la Seconda Guerra Mondiale la Massoneria riesce a ricostruirsi, sostenendo i valori della nuova Repubblica italiana. Negli anni Settanta, però, viene travolta dallo scandalo della loggia P2, guidata da Licio Gelli, che utilizza la Massoneria per influenzare politica e istituzioni. Lo scandalo mina la credibilità dell’organizzazione, alimentando sospetti e pregiudizi che persistono tutt’oggi. Nonostante le difficoltà, la Massoneria italiana cerca di promuovere trasparenza e attività filantropiche, mantenendo il suo impegno per i valori di giustizia sociale, libertà e laicità. Tuttavia, deve affrontare le sfide poste dalla sua storica riservatezza e dal contesto moderno, cercando di adattarsi alle esigenze di una società in trasformazione. Attualizzando ai giorni nostri, la Massoneria si trova in un momento di transizione, cercando di conciliare la sua tradizione secolare con la necessità di trasparenza e apertura in una società sempre più interconnessa e diffidente verso le organizzazioni percepite come riservate o segrete. Le principali obbedienze italiane, come il Grande Oriente d’Italia e la Gran Loggia d’Italia, lavorano per promuovere attività filantropiche, incontri culturali e dibattiti su temi etici e sociali, nel tentativo di riabilitare l’immagine dell’organizzazione. Tuttavia, il retaggio di riservatezza e scandali passati, come quello della loggia P2, continua a influenzare l’opinione pubblica. Molti vedono ancora la Massoneria come un’istituzione elitaria che opera nell’ombra, suscitando sospetti, soprattutto quando emerge in contesti inaspettati. Un esempio accaduto nel Comune di Erice. Durante una cerimonia pubblica, un assessore locale ha ricevuto un assegno con una cospicua donazione da parte di un’associazione il cui nome non era immediatamente noto. L’assegno riportava chiaramente due simboli massonici: la squadra e il compasso, emblemi storici della Massoneria. L’evento ha suscitato numerosi interrogativi, soprattutto in merito alla natura dell’associazione e al motivo della donazione. Se da un lato alcuni cittadini hanno accolto il gesto come un atto di generosità a favore della comunità, dall’altro molti hanno interpretato la presenza dei simboli come un segnale di coinvolgimenti poco chiari tra la politica locale e la Massoneria. Questo episodio ha riacceso il dibattito sull’influenza delle logge nella vita pubblica italiana, evidenziando quanto sia ancora complesso il rapporto tra trasparenza, beneficenza e simbolismo. La Massoneria italiana, come in altri Paesi, si impegna oggi a migliorare la propria immagine pubblica. Gli esponenti massonici sottolineano che l’organizzazione non è un potere occulto, bensì un luogo di riflessione e di promozione di valori universali, come la libertà di pensiero, la giustizia sociale e la solidarietà. Tuttavia, casi come quello di Erice dimostrano che ogni gesto, anche filantropico, viene analizzato con sospetto se associato ai simboli massonici. In un’epoca di crisi di fiducia nelle istituzioni e di crescente polarizzazione sociale, la Massoneria deve affrontare sfide significative per adattarsi alle esigenze di trasparenza senza rinunciare alla propria identità. Tra queste sfide c’è la necessità di chiarire il proprio ruolo nella società contemporanea, dimostrando concretamente il suo impegno per il bene comune e dissipando i timori legati alla sua storica riservatezza. L’episodio di Erice rappresenta un’opportunità per riflettere sul futuro della Massoneria: può continuare a contribuire positivamente alla società, ma solo se riuscirà a bilanciare simbolismo e concretezza, tradizione e modernità, apertura e discrezione. Questo equilibrio sarà determinante per il suo ruolo nei decenni a venire.

 Manuel Ruggirello

Classe 4^A

Liceo delle Scienze umane 

Rappresentante d’Istituto e Vicepresidente CPS di Trapani 

venerdì 29 novembre 2024

UN EVENTO PER RIFLETTERE E DA RICORDARE: LA PRESENTAZIONE AL MUSEO PEPOLI DEL LIBRO “Mafia e Droga”

 





Trapani, 29 novembre 2024 – La sala conferenze del Museo Pepoli ha ospitato ieri la presentazione del libro "Mafia e Droga", un’opera che esplora il profondo intreccio tra criminalità organizzata e traffico di stupefacenti. L’evento, arricchito da interventi istituzionali e testimonianze toccanti, ha riunito autorità locali, esperti del settore, cittadini e studenti, sottolineando l’importanza di sensibilizzare la società su un fenomeno che continua a mietere vittime, soprattutto tra i più giovani.

 A dare il via all’evento sono stati i saluti istituzionali del Sindaco di Trapani, dell’Assessore alla Cultura, del Presidente della sezione penale del Tribunale di Trapani e del Procuratore di Marsala, ognuno dei quali ha evidenziato l’urgenza di un impegno collettivo per combattere il flagello della droga. “Questo libro rappresenta un prezioso strumento per comprendere i meccanismi della criminalità organizzata e per educare le nuove generazioni ai pericoli delle dipendenze”, ha dichiarato il Sindaco.

 

La serata ha raggiunto il suo momento più intenso con l’intervento di Francesco, padre di Giulio, un ragazzo strappato alla vita dal crack. Francesco, infatti, ha condiviso con il pubblico la   storia del figlio, raccontando il dramma della dipendenza e l’immenso dolore che ne è scaturito. “Giulio era un ragazzo pieno di talento, di sogni. Non possiamo permettere che   altri giovani attendino lo stesso destino”, ha detto con voce tremante ma decisa.

 Nel corso dell’evento, Francesco ha voluto donare al ricordo di Giulio due simboli della sua vita: un ritratto del figlio e un’opera artistica che il ragazzo aveva realizzato a soli 11 anni. I doni sono stati consegnati all’I.I.S. “Rosina Salvo”, rappresentato per l’occasione dallo studente Manuel Ruggirello, rappresentante d’istituto. “Questo gesto è un monito per tutti noi giovani: dobbiamo essere consapevoli e uniti contro le insidie che la droga rappresenta”, ha commentato Manuel durante il suo intervento.

 

L’evento si è concluso con un invito all’azione concreta, rivolto tanto alle istituzioni quanto ai cittadini e studenti. L’autore del libro, presente all’evento, ha ribadito che la conoscenza è il primo passo per vincere le battaglie più difficili. “La mafia prospera nell’ignoranza e nella disperazione: solo con la cultura e la solidarietà possiamo sconfiggerla”, ha affermato.

 La presentazione del libro al Museo Pepoli non è stata solo un’occasione per approfondire un tema complesso, ma anche un momento di riflessione e speranza, nel ricordo di Giulio e di tutti coloro che hanno pagato con la vita il prezzo delle dipendenze.


Manuel Ruggirello e Angelo Spagnolo

Classe 4^ A

Liceo delle Scienze Umane