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martedì 28 ottobre 2025

Compte rendu de la séance culturelle du 10 octobre 2025




Le 10 octobre 2025  eut lieu dans la salle d’audience du Lycée Rosina Salvo l’énième conférence du Professeur Victor Huntondyi, cette fois élargie à d’autres partenaires,englobés dans le réseau de communication.

Il s’agissait du Lycée “ Allmayer” de Alcamo et de l’Université du Bénin “Abomey-Calavi.L’occasion de ce relais inusuel est venue de la célébration, dans cette Université, du Festival des Arts et de la culture. Il faut dire que cette curieuse initiative élargie était justifiée et renforcée par l’attachement sentimental à ce centre culturel africain par le fait que le  susdit professeur y avait enseigné Langue et littérature française dans sa jeunesse.L’ambiance de la conférence a été des plus agréables,d’autant que l’essai préliminaire effectué des jours avant n’avait préssenti rien de bon.

Les participants étaient: le prof.G.Grupposo et la professeure Rosaria Bonfiglio pour le Lycée R.Salvo.

La  professeure Patrizia Barone pour Alcamo.

M.Komi Ezin pour le Bénin.

Le thème de la conférence repreinait  celui du réveil de la créativité chez les jeunes,appuyée cette fois par un “exemplum littérarium.”La production littéraire datant de la première jeunesse et rapportant des événements autobiographiques amoureux. Contrairement aux critères du plan programmatique de la séance,prévoyant la plongée “in librum” par l’auteur et à la suite d’une brève introduction de m.Huntondji,on est immédiatement allés aux questions préparées par les participants.

Toutefois on est obligés de ne pas omettre la très belle exegèse  synthétique de Mme Olga D’Angelo,invitée spéciale et à présent professeure à la retraite “summo cum gaudio”Dans ce compte rendu Mme Olga  a le plaisir de relater d’une manière brève le commentaire du peti recit autobiographique de M. Huntondj en souvenir de ce moment d’agrégation.

                                               “Deux filles …un reve fugitif”

L’éducation sentimentale de l’auteur Monsieur Victor Hountonjqu’qujourd’hui est virtuellement présent ici est sans doute un argument qui frappe les coeurs des adolescents et donc des élèves réunis dans cette salle. Le titre de ce petit récit vous fera réfléchir sur les mécanismes de l’amour sous un profil tout à fait nouveauc’est-à-dire on plonge dans le monde des reves,des fantaisies d’amour qu’un jeune garçon ou une jeune fille commencent à imaginer sur les bancs de l’école.

Qui n’a jamais éprouvé un sentiment indéfinissable pour une camarade ou un camarade?Ce sera l’objet de notre discussion.

J’essaie de résumer le texte objet de notre rencontre. Il s’agit d’un texte de 14 pages avec un prologue et un épilogue. Dans le prologue le narrateur déjà un homme mur savoure les joies de l’amour avec une jeune femme Carole .Sa sensualité,la perfection de son corps,son attitude passionnée envers cet homme l’attirent énormément.Et c’est juste pour ça que la jeune femme doute un peu de son amour.Elle sera démentie par le narrateur meme qui lui déclaretout son amour qui à présent n’est plus platonique comme auparavant.

Et c’est ansi qu’il commence à lui raconter. Premiers battements de coeur à l’école(on est dans les années “67-“68) pour une jeune fille Frida. Il commence à rever d’un amour idéal.Il projète sur elle les élans de son coeur silencieusement. Il essaie de dire à Frida qu’il la désire,qu’il l’aime de toutes ses forces mais peu à peu  il se rend compte de sa superficialité, de son égoisme,de son comportement coquin car à l’amour déclaré elle répond:”je n’ai pas le temps.”Toutefois fière d’etre aimée elle lui lance des regards de feu.Phrase clé du narrateur au sujet de cet amour est:”Ne m’en veux pas si…Je n’ai plus répondu à tes regards de feu. Je ne t’aimais plus car je t’avais aimée”

Juliette l’autre fille dont le narrateur tombe amoureux n’a pas été un coup de foudre. Il entend crier son nom mais il a quelques hésitations à la reconnaitre et une étrange association avec Lisbeth prénom issu du roman de Balzac ”La cousine Bette”qui était moins jolie par rapport à Adeline l’autre héroine du roman,le pousse à ne pas entendre bien le vrai prénom c’est à dire Juliette.Il focalise son attention sur la jeune fille lorsqu’elle lui dit ingenument d’avoir demandé des nouvelles sur son frère Alain. A ce point-ci il commence à apprécier la simplicité de sa nature. La rencontre quelques jours après de Frida qui lui lançait des regards passionnés ne le touche plus. Il ne l’aime plus et en outre il commence à voir des défauts  dans son corps,dans son visage,dans sa peau,une laideur en tant que déformation de l’ame d’une fille frivole,flirteuse,séductrice et incapable d’aimer.

Ce sera à Juliette qu’il ira dédier des poèmes. Ils vont danser ensemble dans une soirée de bal  mais la jeune fille ne répondra pas à son amour en lui disant qu’elle ne pouvait pas aimer “deux personne à la fois”. Il faut cueillir la rose à l’instant parce que demain ce sera trop tard” avait dit à peu près Pierre de Ronsard dans ses sonnetsmais  notre narrateur l’aimait d’un amour pur, il la vénérait comme une déesse.

Enfin il répondra à Carole qu’il l’aime profondément soit dans son corps soit dans son ame. 

   

 

Parmi les élèves de la filière linguistique se trouvaient aussi ceux  de Sciences Humaines de Mme Bonfiglio,voulant par leur présence signifier la vaste portée aussi  antropologique de l’expérience amoureuse.Si les questions se sont croisées  d’un coté(Alcamo) et de l’autre(Trapani)sur le rapport entre littérature et vie,auxquelles l’écrivain a répliqué en insistant sur le” témoignage” incontournable de la vie,sans pour autant oublier l’apport de l’orientation sociologique des élèves de Mme Bonfiglio,les responsables du Bénin ont tenu à préciser la priorité de l’expérience linguistique comme fondement indépassable de toute expression narrative( on peut  ici  se bien passer de la complaisance autolatrique de matrice métropolitaine qui malgré tout émerge).Ce qui importe ici de relever c’est le fond situationnel sur lequel s’est dégagé l’ambiance africaine:beau parler ,belles images,présentation impeccable tout écran des élèves africains, au sujet desquels on se doit de dire que la formulation de l’une de leurs questions concernant la position de la culture scolaire face à la littératurenous a été à nous italiens,particulièrement agréable”.Africa docet vos”,aurait biendit Augustin D’Hippone.

Enfin ,contre meme notre volonté, l’heure limite de la conférence passée par rapport à nous, on a été obligés de couper la suite de la communication que nous avons souhaité de poursuivre sous les auspices de l’écrivain.

Trapani ,10 ottobre 2025                                                                        Les profs

                                                                                                          Gioacchino Grupposo

                                                                                                           Olga D’Angelo

                                                                                                                        


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