
Joachim professor Grupposo, Pridie Kalendas novembres Bis millesimo vigesimo quinto. Diis semper gratus.

Joachim professor Grupposo, Pridie Kalendas novembres Bis millesimo vigesimo quinto. Diis semper gratus.


Le 10 octobre 2025 eut lieu dans la salle d’audience du Lycée Rosina Salvo l’énième conférence du Professeur Victor Huntondyi, cette fois élargie à d’autres partenaires,englobés dans le réseau de communication.
Il s’agissait du Lycée “ Allmayer” de Alcamo et de
l’Université du Bénin “Abomey-Calavi.L’occasion de ce relais inusuel est venue
de la célébration, dans cette Université, du Festival des Arts et de la
culture. Il faut dire que cette curieuse initiative élargie était justifiée et
renforcée par l’attachement sentimental à ce centre culturel africain par le
fait que le susdit professeur y avait
enseigné Langue et littérature française dans sa jeunesse.L’ambiance de la
conférence a été des plus agréables,d’autant que l’essai préliminaire effectué
des jours avant n’avait préssenti rien de bon.
Les participants étaient: le prof.G.Grupposo et la
professeure Rosaria Bonfiglio pour le Lycée R.Salvo.
La professeure
Patrizia Barone pour Alcamo.
M.Komi Ezin pour le Bénin.
Le thème de la conférence repreinait celui du réveil de la créativité chez les
jeunes,appuyée cette fois par un “exemplum littérarium.”La production
littéraire datant de la première jeunesse et rapportant des événements
autobiographiques amoureux. Contrairement aux critères du plan programmatique de
la séance,prévoyant la plongée “in librum” par l’auteur et à la suite d’une
brève introduction de m.Huntondji,on est immédiatement allés aux questions
préparées par les participants.
Toutefois on est obligés de ne pas omettre la très belle
exegèse synthétique de Mme Olga
D’Angelo,invitée spéciale et à présent professeure à la retraite “summo cum
gaudio”Dans ce compte rendu Mme Olga a
le plaisir de relater d’une manière brève le commentaire du peti recit
autobiographique de M. Huntondj en souvenir de ce moment d’agrégation.
“Deux
filles …un reve fugitif”
L’éducation sentimentale de l’auteur Monsieur Victor
Hountonjqu’qujourd’hui est virtuellement présent ici est sans doute un argument
qui frappe les coeurs des adolescents et donc des élèves réunis dans cette
salle. Le titre de ce petit récit vous fera réfléchir sur les mécanismes de
l’amour sous un profil tout à fait nouveauc’est-à-dire on plonge dans le monde
des reves,des fantaisies d’amour qu’un jeune garçon ou une jeune fille
commencent à imaginer sur les bancs de l’école.
Qui n’a jamais éprouvé un sentiment indéfinissable pour une
camarade ou un camarade?Ce sera l’objet de notre discussion.
J’essaie de résumer le texte objet de notre rencontre. Il
s’agit d’un texte de 14 pages avec un prologue et un épilogue. Dans le prologue
le narrateur déjà un homme mur savoure les joies de l’amour avec une jeune
femme Carole .Sa sensualité,la perfection de son corps,son attitude passionnée
envers cet homme l’attirent énormément.Et c’est juste pour ça que la jeune
femme doute un peu de son amour.Elle sera démentie par le narrateur meme qui
lui déclaretout son amour qui à présent n’est plus platonique comme auparavant.
Et c’est ansi qu’il commence à lui raconter. Premiers
battements de coeur à l’école(on est dans les années “67-“68) pour une jeune
fille Frida. Il commence à rever d’un amour idéal.Il projète sur elle les élans
de son coeur silencieusement. Il essaie de dire à Frida qu’il la désire,qu’il
l’aime de toutes ses forces mais peu à peu
il se rend compte de sa superficialité, de son égoisme,de son
comportement coquin car à l’amour déclaré elle répond:”je n’ai pas le temps.”Toutefois
fière d’etre aimée elle lui lance des regards de feu.Phrase clé du narrateur au
sujet de cet amour est:”Ne m’en veux pas si…Je n’ai plus répondu à tes regards
de feu. Je ne t’aimais plus car je t’avais aimée”
Juliette l’autre fille dont le narrateur tombe amoureux n’a
pas été un coup de foudre. Il entend crier son nom mais il a quelques
hésitations à la reconnaitre et une étrange association avec Lisbeth prénom
issu du roman de Balzac ”La cousine Bette”qui était moins jolie par rapport à
Adeline l’autre héroine du roman,le pousse à ne pas entendre bien le vrai
prénom c’est à dire Juliette.Il focalise son attention sur la jeune fille
lorsqu’elle lui dit ingenument d’avoir demandé des nouvelles sur son frère
Alain. A ce point-ci il commence à apprécier la simplicité de sa nature. La
rencontre quelques jours après de Frida qui lui lançait des regards passionnés
ne le touche plus. Il ne l’aime plus et en outre il commence à voir des
défauts dans son corps,dans son
visage,dans sa peau,une laideur en tant que déformation de l’ame d’une fille
frivole,flirteuse,séductrice et incapable d’aimer.
Ce sera à Juliette qu’il ira dédier des poèmes. Ils vont
danser ensemble dans une soirée de bal mais la jeune fille ne répondra pas à son
amour en lui disant qu’elle ne pouvait pas aimer “deux personne à la fois”. Il
faut cueillir la rose à l’instant parce que demain ce sera trop tard” avait dit
à peu près Pierre de Ronsard dans ses sonnetsmais notre narrateur l’aimait d’un amour pur, il la
vénérait comme une déesse.
Enfin il répondra à Carole qu’il l’aime profondément soit
dans son corps soit dans son ame.
Parmi les élèves de la filière linguistique se trouvaient
aussi ceux de Sciences Humaines de Mme
Bonfiglio,voulant par leur présence signifier la vaste portée aussi antropologique de l’expérience amoureuse.Si
les questions se sont croisées d’un
coté(Alcamo) et de l’autre(Trapani)sur le rapport entre littérature et
vie,auxquelles l’écrivain a répliqué en insistant sur le” témoignage”
incontournable de la vie,sans pour autant oublier l’apport de l’orientation
sociologique des élèves de Mme Bonfiglio,les responsables du Bénin ont tenu à
préciser la priorité de l’expérience linguistique comme fondement indépassable
de toute expression narrative( on peut
ici se bien passer de la
complaisance autolatrique de matrice métropolitaine qui malgré tout émerge).Ce
qui importe ici de relever c’est le fond situationnel sur lequel s’est dégagé
l’ambiance africaine:beau parler ,belles images,présentation impeccable tout
écran des élèves africains, au sujet desquels on se doit de dire que la
formulation de l’une de leurs questions concernant la position de la culture
scolaire face à la littératurenous a été à nous italiens,particulièrement
agréable”.Africa docet vos”,aurait biendit Augustin D’Hippone.
Enfin ,contre meme notre volonté, l’heure limite de la
conférence passée par rapport à nous, on a été obligés de couper la suite de la
communication que nous avons souhaité de poursuivre sous les auspices de
l’écrivain.
Trapani ,10 ottobre 2025
Les profs
Gioacchino Grupposo
Olga D’Angelo

Nuntio ferali septembre ineunte vix audito viri tam insignis decessus, fulgore repentino percussus, titubare coepi et, si spiritus animum firmum non reddidisset, humum cito procumbere potuissem. Illum virum, cui Renatus Lo Schiavo, notum non per experentiam intimiorem solida amicitia sed per nomen recurrens per tempora et loca, iam praesentem in mente habebam. Eo etenim tempore,quo in commercio fui cum professore Romano,viro peritissimo Sermone Latino loquendi, cui Horatius Bologna, in caelo lycaei classici Drepanensis duo astra refulgebant:unus, cui Maximus Bruno, ductu gravis et in studium magis interius intentus, alter, cui Renatus, hilaris, iucundus, ad multiplicia oblectamenta invenienda aptus et paratus(nam lectio cum discipulis semper iucunda erat et saepius musicis momentis eam comitari cupiebat). Ceterum, Renatus, non minus quam Maximus, in eruditione colenda versatus erat.

Si è concluso domenica 5 ottobre, per Trapani, Alcamo e Mazara del Vallo, l'ultimo weekend della IX edizione del festival “ Le Vie dei Tesori” : dal 20 di settembre al 5 di ottobre si sono incrociati itinerari diversi, tra il sacro e il profano, dall’aeroporto militare di Birgi alle chiese barocche del centro storico, passando per le residenze nobiliari e le visite teatralizzate.
Un viaggio che ha visto protagonisti più di 1500 ragazzi delle scuole delle diciassette città della Sicilia e che continuerà fino al 16 di Novembre.
Tra le novità di quest’ultima edizione, a Trapani, abbiamo visto l’apertura dell’aeroporto militare Trapani-Birgi, per scoprire hangar, reparti e velivoli pronti al decollo:
scoperta Villa Immacolatella, baglio francescano trasformato in dimora botanica unica; e il raffinato Villino Nasi che ritorna nel festival dopo tre anni, gioiello Liberty affacciato sul mare
Ha riaperto le sue porte l'antica Corte delle Ninfee, antico monastero domenicano, oggi residenza privata, con il suo giardino nascosto e la famosa "ruota degli esposti" per i bambini abbandonati ; l’arte contemporanea trova invece casa nel Museo San Rocco.
Tra le numerose chiese visitabili, dalla più imponente, la cattedrale di San Lorenzo al Collegio dei Gesuiti con una commovente Immacolata del Marabitti , dove hanno fatto da guida gli alunni delle classi quarte A e G, alternandosi tra la quest’ultima e Villa Immacolatella. Tra gli alunni, divenuti protagonisti di questo evento, Nolfo Milena della 4^A ha concluso questa esperienza con la seguente valutazione :
“La partecipazione al progetto La Via dei Tesori è stata un’esperienza estremamente significativa, sia dal punto di vista culturale che personale. Ho avuto l’opportunità di conoscere e approfondire la storia e le bellezze del nostro territorio, scoprendo luoghi di grande valore artistico e storico che spesso vengono trascurati.
Oltre all’aspetto educativo, questa esperienza ha rappresentato per me anche un importante momento di crescita personale. Mi ha aiutato ad aprirmi maggiormente agli altri, a migliorare le mie capacità comunicative e relazionali, e a gestire con più consapevolezza l’ansia in situazioni nuove o impegnative.
La Via dei Tesori è stata un’iniziativa non solo formativa, ma anche profondamente arricchente dal punto di vista umano, che consiglio vivamente a chi desidera vivere un’esperienza di scoperta, confronto e crescita personale”.